mardi 31 juillet 2007

La fin

(mais non euh rooooh pas la fin de mon blog... desole...)

[...] All was well.

Oui, j'ai ose brave le Grand Interdit : je viens de vous donner la fin du tome 7 de Harry Potter ! Oui, je vous jure, la vraie fin, Celle-Qui-Ne-Doit-Pas-Etre-Dite ! C'etait dur en tout cas. Je ne pensais pas que je reussirais ainsi a lire plus de 200 pages en anglais en une journee (faut juste accepter de pas tout comprendre '^^ (mais bordel de criss, c'est quoi un "doe" ??) ), mais j'y suis arrive, et je sais enfin qui ne meurt pas, et surtout (parce que c'est ca qui compte, c'est ca qui fait pleurer et dire, par exemple "mais pourquoi c'te foutue auteure l'a tue(e) alors que ca sert a rien dans l'histooooiiiiire ? T_____T"), qui meurt.

J'ai aussi fini l'Epopee du buveur d'eau. Une tres belle fin, assez ambigue quant aux reels sentiments du buveur d'eau vis-a-vis des deux femmes de sa vie, ce qui convient parfaitement a la narration (qui alterne a chaque chapitre entre sa premiere femme et sa concubine actuelle, deux histoires qui debutent dans le bonheur conjugal beat et debouchent sur une rupture et une fuite stupide du heros... le parallele entre les deux histoires est tres interessant, auquel il faut rajouter son travail sur la traduction d'un conte (le seul ecrit en nordique primitif inferieur) etrange et brutal, ou les tetes finissent souvent dans des paniers d'aiguilles vivantes (quand on n'a plus d'assiette a lancer, c'est une alternative pratique) ). Il me reste ainsi a lire une Priere pour Owen, une Veuve de papier, et euh, son dernier dont j'ai oublie le titre. Lulu, Vincent, vous pouvez supprimer mon blog de vos liens si vous en avez marre... ^^

dimanche 29 juillet 2007

Le tourbillon

ÉGLISE SAINT-JEAN-BAPTISTE



Suite à l’incendie de juin 1881 qui détruit presque en entier le Faubourg Saint-Jean-Baptiste, y compris l’église Saint-Jean (1847), on demande à l’architecte Joseph-Ferdinand Peachy de construire une nouvelle église. Il en fera une œuvre magistrale qui sera bénie le 27 juillet 1884.

L’architecte trace d’abord le plan d’un édifice du XIIe siècle.

Il enferme les trois nefs sous un seul comble et dessine une voûte de lattes suivant la courbure de celle de Saint-Sulpice de Paris. Pour la façade, il reproduit, sans changements notables, celle de l’église de la Trinité de Paris, qu’il a visitée en 1879. Cette façade est agrémentée de 17 statues signées Michele Rigali. Ces statues ont été restaurées en 2003 par le Centre de Conservation du Québec. Le clocher est chapeauté d’une flèche élancée de 240 pieds, laquelle domine tout le côteau Sainte-Geneviève et le Faubourg St-Jean.


reste du blabla sur patrimoine-religieux.com


C'était plus l'fun tout à l'heure, quand c'était raconté par une jolie fille, étudiante en histoire et guide à ses heures perdues. Je suis resté plusieurs minutes à discuter ensuite devant la petite table de prospectus, sans oser lui demander de venir prendre un verre quelque part le soir (en tout bien tout honneur, elle était vraiment intéressante et j'ai vraiment d'autres choses en tête (j'en connais une qui serait peu contente que je l'appelle "chose" ^^) ). Analysons un peu tout ça, comme j'aime beaucoup me poser des milliers de questions sur mes propres réactions sans que cela m'aide le moins du monde à vivre mieux dans mon corps et ma tête.
Sur le coup, en sortant de la fraîche église pour replonger dans la moiteur tropicale de Québec, je me suis trouvé très stupide, à laisser derrière moi, encore une fois, l'occasion d'une soirée agréable, et peut-être plus. Et je me suis dit que, si j'avais été de meilleure humeur, genre mieux réveillé et avec moins de "choses" en tête justement, je serais plus facilement allé vers cette fille, et j'aurais osé (pouf, le mot est sorti !). Mais à l'inverse, une vraie mauvaise humeur m'aurait fait grogner ursiquement à son approche et elle ne m'aurait pas proposé une visite de l'église et j'aurais été très heureux ainsi et même que j'aurais économisé 5 $ de pourboire.
Mais plus que ça, j'ai compris que si j'avais attendu quelques minutes de plus j'aurais eu le temps de prendre courage ; de même, pourquoi a-t-il fallu attendre le dernier jour, à mon auberge de Montréal, pour rester à discuter avec des gens jusqu'à minuit ?

Des fois je me dis que j'ai un problème de temporalité dans mes sentiments. Toujours à accélérer ou à freiner mes élans. Finalement, il en vient que la violence de mes angoisses enfantines et la confusion des pensées qui enserrent mon cerveau entraînent le subtil déroulement des sentiments humains dans un puissant tourbillon dont ils ressortent aléatoirement, à un moment ou à un autre, illogiques, presque artificiels, et incompris.

Mais une fois que j'ai dit ça, bah ça m'avance pas tellement (c'est un peu ce que vous vous dites, avouez !). Alors j'attends le prochain jour où l'on m'accordera un peu de repos pour goûter à ma vie telle qu'elle devrait toujours être vécue et à mes sensations telles qu'elles devraient toujours être senties : spontanément, simplement, librement.

lundi 23 juillet 2007

L'auto-dévaluation

Bon, c'est vrai que je n'ai pas vraiment imaginé que quelque désastre naturel se fût abbattu sur ma famille ou mes amis durant mon absence (ce serait par trop contraire à mon égocentrisme crasse), mais c'est vrai aussi que j'envisage en ce moment mon retour avec une inquiétude certaine (sans passer par la case "certaine inquiétude", eh ouais), mais c'est tout de même vrai que je ressens une certaine excitation (quand même pas une excitation certaine, quoique) pour mes quelques projets post-trans-atlantiquins (quand j'aurai repris le fer à repasser anti-gravité, je veux dire), mais c'est encore plus vrai que bien que Montréal me plaise moins que Prague (pas assez vieille, trop retapée), certaines Montréalaises (au hasard, les seules qui font la danse de la joie devant un DVD de j-pop dans une boutique douteuse du Chinatown local) me manqueront plus que certaines Praguoises (au hasard, la vieille qui m'a lancé un regard mauvais dans le tram après avoir tenté de me de déboîter l'épaule), mais c'est vraiment indubitablement vrai que je sais que je dois pas me prendre la tête et juste m'amuser (lapsus : j'ai écrit "m'anuser"...) du mieux que je peux , mais c'est encore plus inconcessionnellement vrai que ça me fait chier de n'avoir que ce temps si court, si court...

Moi-même, dans mon blog, hier



P'tain mais... c'est-tu pas la phrase la plus insupportable que vous ayez lue de votre vie ??
Vraiment, je vous comprends mal si vous suivez encore mon blog... '^^

Anyway. Je suis à la page 30, et je connais le goût des grill-cheese !!!

dimanche 22 juillet 2007

L'épopée

Se sentant étranger, Trumper se demande avec une totale surprise : Qu'est-ce que je fiche ici ? Il erre stupidement dans une bizarre rue munichoise, subitement incapable de traduire les enseignes des boutiques et les mots prononcés autour de lui, imaginant toutes les horreurs qui pourraient se dérouler en ce moment même en Amérique. Une tornade folle dévastant le Midwest emporte Biggie tel un fétu à tout jamais hors de l'Iowa. Colm est enterré sous une avalanche dans le Vermont. Cuthbert Bennett, buvant un coup dans sa chambre noire, se trompe de verre, ingurgite accidentellement un plein verre de Microdol-X, s'enferme dans les chiottes n°17, plonge dans la cuvette et tire la chaîne, s'expédiant au sein de l'océan. Tout ça pendant que Trumper s'envoie une bière forte a la gare de Munich après avoir décidé de sauter dans un train pour Vienne. Il est conscient d'avoir attendu ce moment de son périple pour envisager l'aventure du retour.
Ce n'est qu'une fois arrivé, toujours dans les vapes, a Vienne, qu'il comprend que l'aventure est un moment, non un endroit.


John Irving, L'épopée du buveur d'eau


Bon, c'est vrai que je n'ai pas vraiment imaginé que quelque désastre naturel se fût abbattu sur ma famille ou mes amis durant mon absence (ce serait par trop contraire à mon égocentrisme crasse), mais c'est vrai aussi que j'envisage en ce moment mon retour avec une inquiétude certaine (sans passer par la case "certaine inquiétude", eh ouais), mais c'est tout de même vrai que je ressens une certaine excitation (quand même pas une excitation certaine, quoique) pour mes quelques projets post-trans-atlantiquins (quand j'aurai repris le fer à repasser anti-gravité, je veux dire), mais c'est encore plus vrai que bien que Montréal me plaise moins que Prague (pas assez vieille, trop retapée), certaines Montréalaises (au hasard, les seules qui font la danse de la joie devant un DVD de j-pop dans une boutique douteuse du Chinatown local) me manqueront plus que certaines Praguoises (au hasard, la vieille qui m'a lancé un regard mauvais dans le tram après avoir tenté de me de déboîter l'épaule), mais c'est vraiment indubitablement vrai que je sais que je dois pas me prendre la tête et juste m'amuser (lapsus : j'ai écrit "m'anuser"...) du mieux que je peux , mais c'est encore plus inconcessionnellement vrai que ça me fait chier de n'avoir que ce temps si court, si court...


Et à part ça, j'ai lu quinze lignes de Harry Potter 7, c'est relou l'anglais. J'ai dit.

samedi 14 juillet 2007

La carte postale

Les malheurs de la Pologne sont une des preuves de l'existence de Dieu.
Rémy et ses amis (pas sa famille, forcément) dans les Invasions barbares

Oui... je sais... une citation sur la Pologne pour dire que je suis au Quebec, c'est plate... mais tse, c'etait genre fuuuull drole quand j'ai ecoute l'film a la tele, la ! (hum, dans trois semaines j'serai rendu a plus jaser comme nous autres, la '^^)

Anyway. Le temps (oui je remplace la dizaine de cartes postales repetitives par un article de blog repetitif) est a peu pres aussi pourri qu'en France, c'est la fete ! Mais l'auberge est tres accueillante (draps, dej' et net gratuits, et une nuit offerte !). Trop peut-etre meme, c'est super louche. Je fais des reserves de M&M's au beurre de cahouete (raaaaaaaaah c'est bon) au cas ou je devrais fuir la famille de mutants anthropophages du proprio.

Aujourd'hui, j'ai vu plein de trucs, c'etait etrange... et j'ai peur d'avoir genre un peu decu mon guide loufoque, qui me racontait plein d'histoires (notamment la terreur des Montrealais pour les viaducs (quand deux routes se croisent, hein) : 0.3 seconde de frisson chaque fois qu'ils passent dessous) qui auraient ete passionnante si ses deux diablotins de filles ne m'avaient pas deconcentre constamment... Enfin... je crois que mon apathie de la journee etait moins du a la fatigue accumulee apres une journee de trente heures (dont beaucoup consacrees au transport inter-continental de ma carcasse) qu'au perpetuel tiraillement entre un moudi gamin qui veut faire le con avec ses deux petites soeurs (premiere rencontre depuis deux ans de grand amour...) et un moudi grand garcon qui decouvre une ville et un pays nouveaux.
Un peu de temps pour decouvrir une nouvelle ville, un peu de temps pour re-decouvrir mes amies, un peu de temps pour comprendre mon bonheur...